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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/249

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— Ainsi, dit mélancoliquement Sallenauve, voilà comment tout finit entre nous !

La Luigia le regarda un moment ; ses yeux brillèrent d’une larme.

— Écoutez, lui dit-elle avec un accent vrai et résolu, voilà ce qui est possible. Je vous ai aimé, et après vous personne n’aura accès dans ce cœur que vous avez dédaigné. On vous dira que j’ai des amants : ce vieillard, que je vais avouer aujourd’hui, d’autres après lui, peut-être, auxquels vous ne croirez pas, si vous vous rappelez la femme que je suis. Qui sait ? Votre vie, plus tard, venant à être