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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/281

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— Mais qu’est-il donc arrivé ? demanda madame Octave de Camps.

— Mon mari perd la tête, répondit la comtesse, et je ne trouve plus en lui la moindre trace de sens moral ; loin de comprendre, comme le disait tout à l’heure M. de Camps, qu’il est le complice de la mauvaise guerre qui se fait en ce moment, et qu’il n’a pas, comme ceux qui l’ont soulevée, l’excuse de l’ignorance, il semble s’y complaire ; tantôt il m’a apporté triomphalement l’ignoble journal, et je l’ai trouvé tout près de prendre mal que je ne le jugeasse pas, comme lui, infiniment plaisant et infiniment spirituel.