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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/290

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— Je n’eusse pas osé vous le demander, répondit madame de l’Estorade, car on n’invite pas les gens à une mauvaise action ; mais puisque vous avez la bonté de me l’offrir, je me trouve une fois moins malheureuse. Maintenant adieu, car je ne voudrais pas que mon mari me trouvât dehors quand il rentrera : il a dîné ce soir chez M. de Rastignac, où sans doute il aura bien comploté pour la journée de demain.

— Eh bien ! partez ; et, dans une heure, je vous écrirai un mot comme si je ne vous avais pas vue, vous demandant si vous n’avez pas un moyen de me faire assister à la séance de demain, qu’on dit devoir être intéressante.