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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/294

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dignité n’eût jamais permis de soupçonner la représentation d’un grand peuple.

Il était écrit que, dans cette journée, aucun désagrément ne serait épargné à madame de l’Estorade. Au moment où la séance allait commencer, la marquise d’Espard, conduite par M. de Ronquerolles, entra dans la tribune et vint prendre place à côté d’elle.

Quoique se voyant dans le monde, et allant l’une à l’autre, ces deux femmes ne pouvaient se souffrir. Madame de l’Estorade méprisait l’esprit d’intrigue, le défaut absolu de principes, et le caractère aigre et malveillant que la marquise