Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/71

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réexpédier à Romilly, procédé qui les avait fort indisposés et était devenu pour eux une préparation excellente à écouter mes propositions.

— En cette occasion comme dans toutes les autres, dit Sallenauve, vous avez été d’une dextérité rare ; il n’y a qu’une chose que je regrette, c’est cet accident arrivé à madame de l’Estorade. J’ai peur que l’amertume de mes paroles n’ait pas été étrangère à sa pâmoison.

— Ces gens ont été pour vous si aimables ! je vous conseille de les avoir en pitié.

— J’ai peine à croire, mon cher, que