Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/72

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madame de l’Estorade, dans la circonstance, ait pris parti contre moi. C’est une femme d’un caractère droit, et la veille du jour où vous l’avez vue, elle avait été si parfaitement bonne, que cette volte-face reste incompréhensible pour moi.

— C’est pourtant bien de sa bouche que j’ai recueilli les désobligeantes paroles que je vous ai rapportées. D’ailleurs, que venait-elle faire à cette séance où tout était disposé pour vous perdre, si vous n’étiez arrivé à temps ?

— Je ne puis convenablement, dit Sallenauve, envoyer prendre de ses nouvelles et encore moins me présenter