Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/98

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— Content de ma démonstration, répondit la comtesse, mon mari ne jugea pas plus tard que l’envoi de la lettre fût utile : il avait un meilleur moyen de constater sa malveillance.

— Après la confidence dont vous avez daigné nous honorer, dit Jacques Bricheteau, M. de l’Estorade me paraît en effet plus à plaindre qu’à blâmer.

— N’est-ce pas, monsieur, dit la comtesse, qu’il a dû bien souffrir, et que la modération de M. de Sallenauve ne vous semble plus exagérée ? Je vous supplie, au reste, de nous garder religieusement le secret de tout ce qui vient de vous être