Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/21

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les gens qui font le métier de prêter à usure, valent-ils beaucoup mieux que cela ? On emprunte à qui on peut, et, pourvu que l’on paie, je ne vois pas qu’on puisse être très compromis.

— Sans doute, mais je m’attends à être égorgé, l’usurier élégant et extérieurement millionnaire, c’est une variété que je n’ai pas encore abordée, et dont je m’épouvante beaucoup.

— Moi, dit Franchessini, ce qui m’épouvanterait le plus, ce serait que votre homme voulût trancher du grand seigneur et ne vous demandât qu’un intérêt insignifiant ; je craindrais alors un dessous de carte.