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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/20

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de prêter les mains à la mystification dont Maxime était menacé et que de le laisser donner tête baissée dans l’indigne relation qui s’offrait à lui.

Mais, d’autre part, il était acculé ; son crédit était tel que dans aucun endroit il n’avait l’espérance de trouver à emprunter les trente mille francs qui lui étaient nécessaires.

— Dame ! mon cher, dit le colonel, ces riches étrangers qui tombent du ciel à Paris, on ne sait jamais qui ils sont et d’où ils sortent. J’ai bien entendu dire qu’on soupçonnait ce Suédois d’être un espion de la Russie ; mais, après tout,