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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/81

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et c’était de bon cœur et sans arrière-pensée qu’il était venu donner la main à Sallenauve ; mais le procédé du député ne fut pas pris de la même façon par Séverine. Quand elle apprit ce qui s’était passé, malgré sa douleur, elle eut un violent accès de colère, et prétendit que Sallenauve auquel elle avait eu soin de ne pas faire envoyer de billet de faire-part, était venu pour les narguer, et que son audace de prendre la parole dans une pareille circonstance était une insulte grave formant le couronnement de toutes ses insolences.

Il fallut que Maxime de Trailles qui pas plus qu’elle n’avait été sensible à la