Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/82

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démarche de Sallenauve, lui fît comprendre que c’était une humiliation à subir sans se plaindre, sauf à la mettre au compte ultérieur de leurs vengeances. Sans l’intervention de son gendre, madame Beauvisage était femme à prendre la plume pour écrire la lettre la plus aigrement injurieuse qu’elle eût été capable d’imaginer et pourtant elle n’avait pas bu tout le calice, car trois autres déplaisirs lui étaient réservés : celui d’entendre Cécile prendre le parti de son père et dire qu’elle aurait fait comme lui ; celui de recevoir dans la journée une carte que Sallenauve fit déposer chez elle avant de quitter Arcis, et enfin celui de lire le lendemain dans l’Impartial de l’Aube le discours du coupable qui avait