Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/166

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cières, et surtout dans les questions diplomatiques, ses immenses voyages lui donnent sur les autres intelligences un avantage et un poids considérables. Eh bien ! l’autre jour, à propos de ce mariage qu’il désire, et qui se trouve aujourd’hui engravé : « Si M. de Sallenauve, me disait-il, entrait dans ma famille, avec nos deux fortunes et nos deux intelligences réunies, nous deviendrions une puissance ; moi, je resterais derrière le rideau, n’étant plus d’âge à venir me mettre sur la brèche parlementaire ; mais je crois que pour le conseil je ne serais pas inutile à mon gendre, et je ne sache pas de hauteurs auxquelles il ne puisse prétendre. Ce qu’il y a de sûr, monsieur, c’est que les ministres ont