Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/167

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déjà très peur de vous ; vous n’avez parlé qu’une fois, mais avec une parfaite distinction et avec une parfaite convenance, et puis il y a en vous une force d’étoile qui semble devoir triompher de tous les obstacles. Tout vous arrive, même l’amitié de M. de l’Estorade, avec lequel, à ce qu’il paraît, vous vous êtes réconcilié.

— Oui, M. de l’Estorade a eu la bonté de reconnaître ses torts.

— Quelle imprudence ! dit malicieusement la marquise.

— Vous êtes donc, madame, dit Sallenauve, affectant de ne pas comprendre, bien implacable dans vos inimitiés !