Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/181

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gnis de n’être pas comprise et de vous paraître possédée d’une vanité ridicule, alors je suis venue.

— Fâcheuse inspiration, repartit Sallenauve, car, pour commettre une légèreté regrettable, vous prenez le moment précis où, plus que jamais, vous avez besoin de ménager votre considération.

— Je ne vois rien de bien compromettant à venir passer une heure chez un homme avec lequel pendant deux années j’ai habité sous le même toit.

— Les temps sont bien changés, et vous n’auriez pas pu prétendre alors…

La Luigia l’interrompit.