Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/182

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— Avant de parler d’affaires, dit-elle, je veux d’abord que vous me montriez ma propriété.

Après que l’on eut tout visité, les appartements, les serres, et pris par l’imagination un sommaire aperçu des beautés du parc, qui, dépouillé alors de son feuillage, n’offrait pas un grand intérêt de promenade, on revint au salon, et alors la Luigia se déclara prête à écouter la communication annoncée.

— Chère Luigia, lui dit alors Sallenauve, il s’agit pour vous d’une détermination grave, et j’ajouterai, d’un événement très heureux, on vous propose un mariage.