Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/183

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— Et c’est vous, dit l’Italienne, qui vous chargez d’être l’intermédiaire.

— Vous savez, reprit le député, que j’ai toujours désiré votre bien.

— Ah ! fit la Luigia avec un accent de légère ironie.

— Le parti qui se présente pour vous, quelle que soit la position à laquelle vous êtes arrivée, est, à vrai dire, magnifique et inespéré.

— Et c’est ?… dit la cantatrice.

— Un homme, continua Sallenauve, qui n’est pas de la première jeunesse, un grand nom, une grande fortune, beaucoup de considération dans le monde, et