Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/191

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— Vous vous figurez donc que je n’ai ni cœur ni âme, et que l’intimité dans laquelle nous avons vécu n’a laissé chez moi aucun souvenir ! Après tout, est-ce moi qui ai brisé notre association ?

— Eh bien ! dit la Luigia, si cela vous fait plaisir je vous écrirai quelquefois, je suis heureuse d’apprendre….

Puis, tout à coup, ne pouvant plus retenir le masque d’indifférence qu’elle avait ajusté sur son visage, sa voix s’entrecoupa et s’éteignit dans les sanglots.

— Luigia ! dit Sallenauve en se levant vivement et en lui prenant les mains.

La diva les lui abandonna un moment ;