Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/192

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mais, recouvrant bientôt toute son énergie :

— Allons ! dit-elle, il faut partir, car je joue ce soir et je n’ai que le temps de dîner et de me rendre au théâtre.

Il était évident qu’elle faisait tous ses efforts pour se replonger dans le matériel de la vie et pour en secouer l’idéal.

— Ne vous reverra-t-on pas avant votre départ ? demanda Sallenauve en la reconduisant jusqu’à sa voiture.

— Certainement non, dit-elle, ce soir j’annonce ma résolution à tous mes pauvres amoureux ; demain, en m’occupant de mes préparatifs, je donne ma journée à ce pauvre lord Barimore, qui sera seul