Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/193

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reçu et que je tâcherai de mon mieux de consoler, et le soir je me mets en route pour le Havre.

— Adieu donc, dit Sallenauve du ton le plus visiblement affectueux et en lui serrant la main ; et il resta à la porte du chalet jusqu’au moment où la voiture fut prête à disparaître derrière un tournant du bois. À cet instant la tête de la Luigia s’avança hors de la portière et, Dieu le lui pardonne, encouragée sans doute par la distance, à travers l’espace, elle eut l’air de jeter un baiser dans l’espace.

Sallenauve rentra tout attristé, et il attendit avec impatience le retour de Jacques Bricheteau, qui ce jour-là était allé à Paris ; il voulait avoir de lui des