Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/230

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tinée des deux jours précédents où l’on n’était pas reçu du tout.

Quand Rastignac entra dans le salon, lord Barimore courut à lui les bras ouverts et lui dit en pleurant :

— Partie ! mon cher.

Et il s’écoula plusieurs minutes avant que l’homme d’État pût enfin savoir que la Luigia venait de quitter Paris avec un engagement pour les États-Unis, et que, dans son désespoir, lord Barimore avait trouvé une sorte de consolation à sous-louer le petit hôtel que la diva avait laissé vacant. Respirer l’air qu’elle avait respiré, c’était encore quelque chose, et