Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/231

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l’Anglais n’avait pas tardé une minute pour prendre possession des lieux.

Pendant qu’on se livrait aux commentaires que l’on peut croire, survint le marquis de Ronquerolles, ayant déjà vent du malheur arrivé. Aussitôt les deux mourants de la Luigia (nous aimons ce vieux mot employé par quelques écrivains du dix-septième siècle, pour dire un soupirant), de se ruer sur le survenant en l’accusant, avec ses idées d’accaparement et de mariage, d’avoir mis en fuite la pauvre femme. Ronquerolles, au contraire, de les accuser de l’avoir excédée de leurs attentions stériles et de se défendre, avec une si massacrante humeur, que la douleur de