Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/265

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

prit très aigrement avec Maxime, auquel elle reprocha de n’avoir pas su profiter de la présence de ses amis au pouvoir pour se faire arranger une position.

Maxime, qui voyait à-vau-l’eau son espoir de faire une saignée à la caisse des fonds secrets et auquel M. de Chargebœuf n’avait pas donné de bonnes nouvelles de ses démarches auprès de ses amis, n’était pas non plus, ce soir-là, d’une humeur endurante, et il répondit que tout le mal devait être attribué à l’ineptie de Beauvisage ; qu’il s’était sottement sacrifié à la visée de faire de son stupide beau-père un homme politique, et que jamais il n’avait plus misérable-