Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/266

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ment employé près d’une année de sa vie.

— Monsieur, dit alors madame Beauvisage à laquelle Maxime ne répétait que ce qu’elle avait dit vingt fois elle-même, je ne souffrirai pas que vous parliez de mon mari avec ce ton méprisant ; après tout, il est le père de celle qui doit être votre femme. C’est un homme qui a su se faire une fortune, talent que n’a pas eu tout le monde.

— Eh ! madame, l’esprit donne la fortune, tandis que malheureusement la fortune ne donne pas l’esprit.

À ce moment, et cela fut heureux, car on ne sait où aurait été une conversation