Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/33

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l’Île ; je cherchais à avoir des leçons de musique dans les pensionnats de demoiselles ; vouliez-vous qu’en recevant la visite de quatre fringantes beautés comme vous étiez en ce temps-là, je m’exposasse à donner de la légèreté de mes mœurs une opinion qui m’eût fait partout remercier ?

— Mais non, mais non, dit madame Tancrède, ce fut très bien arrangé comme ça, et l’idée de nous voir ici une fois par an pour recevoir notre souscription et nous rendre ses comptes, ne fut pas du tout mal imaginée de la part de M. Bricheteau. Seulement, depuis deux ans qu’il nous a remboursées de nos avances, et que le petit a tout à fait volé