Page:Balzac - Les petits bourgeois, tome 2, 1855.djvu/25

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que la maison de Thuillier ou celle de Phellion. On ne sait pas (il est vrai que l’on n’a pas encore nommé de commission pour étudier ce phénomène) on ne sait ni comment ni pourquoi les quartiers de Paris se dégradent et s’encanaillent, au moral comme au physique ; comment le séjour de la Cour et de l’Église, le Luxembourg et le quartier latin deviennent ce qu’ils sont aujourd’hui, malgré l’un des plus beaux palais du monde, malgré l’audacieuse coupole Sainte-Geneviève, celle de Mansard au Val-de-Grâce, et les charmes du Jardin des Plantes ! pourquoi l’élégance de la vie s’en va ; comment les maisons Vauquer, les maisons Phellion, les maisons Thuillier, pullulent, avec les pensionnats, sur les palais des Stuarts, des cardinaux Mignon, Duperron, et pourquoi la boue, de sales industries et la misère s’emparent d’une montagne, au lieu de s’étaler loin de la vieille et noble ville ?… Une fois mort l’ange dont la bienfaisance planait sur ce quartier, l’usure de bas étage était accourue. Au conseiller Popinot succédait un Cérizet ; et chose étrange, bonne à étudier d’ailleurs, l’effet produit, socialement parlant, ne différait