Page:Balzac - Pensées, sujets, fragments, éd. Crépet, 1910.djvu/123

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
73
pensées, sujets, fragmens

L’école des princes*[1].

Un numéro entier composé de 4 articles distincts qui feraient un roman. Le dénouement serait à table. De l’enfant qui devine un secret ? Faire un drame de terreur profonde avec une arrière-boutique et des habits d’aujourd’hui[2].

La Bonnard de la Journée à Versailles entrant dans une affaire de vie et de mort et, au 5e acte, en danger d’aller à l’échafaud, comme Bonnard se trouve dans une affaire sans la connaître. Niaiserie et terreur. Comique et tragique[3].

Du cardinal de Richelieu.

Il n’y a que son chapeau qui rougisse. — Tu ne dors que quand le diable te berce. — Je te donne à plus de diables qu’il n’y a de cocus, de sergents (de soldats,), etc. en France. — Aussi doux qu’une étrille. — Les finances sont à lui comme les sergens sont au

  1. Le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul, dans son Histoire des Œuvres de H. de Balzac, mentionne une pièce, l’Éducation du Prince, qui ne fut jamais jouée.
  2. La femme de trente ans est faite de quatre parties entièrement distinctes et dont les personnages communs changeaient de nom à chaque épisode, dans la première version.
  3. Une journée à Versailles ou Le Discret malgré lui, comédie en 3 actes en prose de M. Georges Duval (Odéon, 1814). Le personnage principal s’en appelle Bonneau et non Bonnard. On y parle bien d’une dame Bonneau mais elle n’y paraît pas. (Communication de M. Auguste Rondel.)