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6. Un tribunal de province.
7. Le juge d’instruction.
8. Bataille judiciaire.
9. La mésalliance.

En 1844, avec la Vieille Fille, et sous le titre collectif de : les Rivalités, dont le Cabinet des antiques formait la deuxième partie, cet ouvrage entra, toutes divisions supprimées, dans le tome III de la troisième édition des Scènes de la Vie de province (première édition de la Comédie humaine, tome VII). Ce n’est que dans l’édition définitive que Balzac a enlevé à ces deux récits leur titre collectif et y a substitué pour le second, celui de : les Provinciaux à Paris.

XXXIX. Illusions perdues. ILes Deux Poëtes. IIUn Grand Homme de province à Paris. IIILes Souffrances de l’inventeur, daté de 1835-1843. Dédié à Victor Hugo. La première partie de ce récit, sous le seul titre d’Illusions perdues, parut inédite en 1837, datée du château de Saché, juillet-novembre 1836, et accompagnée d’une préface (voir tome XXII, page 388), formant le tome IV de la première édition des Scènes de la Vie de province, 1833-1837. Elle était alors divisée en chapitres dont voici les titres :

1. Une imprimerie en province.
2. Madame de Bargeton.
3. La soirée dans un salon, la soirée au bord de l’eau.
4. Catastrophes de l’amour en province.
5. Les prémices de Paris.

L’auteur réimprima dans cet ouvrage deux pièces de vers qu’il avait publiées dans les Annales romantiques pour 1827-1828, par divers auteurs, un volume in-18 chez Urbain Canel, 1828 ; on les retrouvera aux pages 179 et 212 de cette édition ; mais, comme elles présentent de légères différences entre les deux versions, nous réimprimons ici la première pour que les curieux puissent les comparer.

I

ODE À UNE JEUNE FILLE.

Du sein de ces torrents de gloire et de lumière
Où, sur des harpes d’or, les Esprits Immortels,
Aux pieds de Jéhova, redisent la prière
De nos plaintifs autels ;

Souvent un Chérubin à chevelure blonde,
Voilant l’éclat de Dieu par son front reflété,
Laisse au parvis des cieux son plumage argenté,
Et descend sur le monde :