Page:Balzac Histoire des oeuvres 1879.djvu/111

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Qu’un poëme aujourd’hui ne dirait rien du tout,
Quand même on le ferait de stances romantiques.

II

Vers les bords enchanteurs où les murs de Vernon
Sont baignés par les eaux de la nymphe de Seine,
Hubert, au jour natal où la vierge sans peine
Offrit au monde un Dieu conçu sans trahison,
Tendit sa cour pleinière où le moindre baron
Vint parler politique en buvant du Surène.
C’était au bon vieux temps des états généraux.
Les barons en festins y mangeaient les impôts.
Aucun ne sachant lire, ils n’avaient pas la peine
D’écrire en bas normand de longs procès-verbaux.
Pour les relire encore en séance prochaine,
Et, sans flatter les serfs d’une espérance vaine,
Ils promulguaient leur joie en se riant des maux.

III
 
 

La deuxième partie, inédite aussi et datée des Jardies, décembre 1832 — Paris, mai 1839, parut avec une préface datée de Paris, avril 1839 (voir tome XXII, page 530), sous son titre actuel en deux volumes in-8o, chez Souverain en juin 1839. Elle était alors divisée en chapitres dont voici les titres :

1. À madame Séchard.
2. Flicoteaux.
3. Deux variétés de libraires.
4. Un premier ami.
5. Le cénacle.
6. Les fleurs de la misère.
7. Le dehors du journal.
8. Les Sonnets.
9. Un bon conseil.
10. Troisième variété de libraire.
11. Les galeries de bois.
12. Physionomie d’une boutique de libraire aux galeries de bois.
13. Quatrième variété de libraire.
14. Les coulisses.
15. Utilité des droguistes.
16. Coralie.
17. Comment se font les petits journaux.
18. Le souper.
19. Un intérieur d’actrice.
20. Dernière visite au cénacle.
21. Une variété de journaliste.
22. Influence des bottes sur la vie privée.
23. Les arcanes du journal.
24. Re-Dauriat.
25. Les premières armes.
26. Le libraire chez l’auteur