Sans se préoccuper de leurs cris importuns.
De plus, il serait bon d’en pendre quelques-uns.
Le paysan toujours gourmande sa nourrice,
Attaqué de ce mal qu’on nomme l’avarice.
Mais rien n’excite mieux son âme de hibou
À trouver quelque vieille obole au fond d’un trou,
Que de voir, sous le vent jaloux qui se déchaîne,
Son voisin balancé dans les branches d’un chêne.
Devons nous accabler des malheureux ?
Tout vit sous le regard de la sereine Loi.
Celle qui tient en main la Balance et l’Épée,
Ne saurait jamais être éludée ou trompée,
Car son temple est bâti sur les plus hauts sommets.
Assez. Vous recevrez plus tard mes ordres. Mais,
Ne tourmentez pas ma colère qui sommeille.
Allez.
Scène sixième
Car les méchants sont plus cruels que les typhons,
Et ces ministres là sont d’excellents bouffons.