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ballades joyeuses

VIII

Ballade
sur la gentille façon de Rose

Rose est toute caprice, et moi
J’adore son œil qui pétille,
Et je sens des bonheurs de roi
Rien qu’à lui baiser la cheville.
Elle s’habille, elle babille.
M’appelle avec son regard bleu.
Et puis s’enfuit comme une anguille
Jamais ne vîtes si beau jeu.

Je marche, comme à Fontenoy,
Contre la folle qui frétille,
Et la voici presque en émoi.
Puis elle s’envole et grappille
Une praline à la vanille :
On dirait que je parle hébreu !
La bonne heure qu’elle gaspille !
Jamais ne vîtes si beau jeu.