Page:Barbey d'Aurevilly - Une vieille maitresse, tome 2.djvu/133

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


VIII

LE DIABLE EST DÉCHAÎNÉ !


Le lendemain de cette douce soirée, passée dans cette chère solitude où tout son hiver devait s’écouler, madame de Marigny, un peu lasse de sa course et de ses impressions de la veille, resta dans son appartement. Elle écrivit à sa grand’mère : elle voulait qu’une lettre qui lui parlât de ses enfants arrivât à Paris presque en même temps qu’elle. Ryno, voyant sa femme occupée, alla errer seul du côté de la falaise. Il était midi. Le temps était sorti clair du sein d’une brume évanouie dont le vent