Page:Barbey d’Aurevilly - À côté de la grande histoire, 1906.djvu/65

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Paulin Paris comme elles avaient échappé à ce porteur de lunettes inutiles, cet aveugle de Tallemant des Réaux. En vérité, n’est-ce pas dommage ? N’est-ce pas l’occasion perdue d’un beau livre ? N’est-ce pas à croire que pour l’esprit aussi « qui a compagnon a maître », selon le dicton du roi Henri III, puisque Paulin Paris, un homme accoutumé à l’histoire, avec tous les avantages que lui donne le temps où il vit pour juger le temps où Tallemant écrivait, n’est pas plus fort, quand il s’agit d’en embrasser l’ensemble et d’en agiter les problèmes, que l’homme vulgaire qu’il a commenté ?