Page:Barbey d’Aurevilly - Les Poètes, 1889.djvu/183

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la force prolifique de ses facultés de poète, n’a pas produit en proportion avec la force de ses facultés. Y aurait-il une raison à cela, sinistre pour elle, religieuse et consolante pour nous ? L’athéisme, cette teigne du temps, aurait-il desséché sa noble tête de poète et condamné son génie à la stérilité des terres maudites ?

Peut-être ! Et au nom de son génie dont elle doit avoir la fierté aussi, qu’elle y pense, et qu’elle tombe à genoux devant ce qu’elle nie.

Ce serait la vengeance de Dieu !