C’est pourquoi je vous envoie les ci-joints, qui, s’il ne vous plaisent pas comme vers, vous plairont comme venant de moi :
Si tu pleures jamais, que ce soit en silence…
Vous voyez que malgré les horreurs de la politique le démon des vers me hante encore parfois ; mais c’est toujours un autre démon qui l’amène, et voilà pourquoi je ne fais pas de livres en vers, mais seulement des vers par-ci par-là.
À propos de vers, mes plus affectueux compliments en prose, mais en prose bien sincère, à M. Alphonse Le Flaguais.
Répondez-moi si vous acceptez la dédicace de la Bague et quand il vous la faut, et croyez-moi le plus paresseux des correspondants parce que je suis le plus occupé des hommes, mais aussi le plus dévoué à ceux que je semble négliger et auxquels je pense toujours, si je ne leur écris pas aussi souvent que je le voudrais.
Mon respect à votre mère et mes deux mains dans les siennes.