Les pensées tourbillonnent, comme le sable dans un ruisseau. Un peu plus tard, le sable reste au fond et fait un lit charmant à l'eau purifiée. — essayé de lire Machiavel, mais pas en train, préoccupé des arrangements physiques de mon nouvel appartement. — fait coiffer, — rasé, — habillé, et attendu l'heure du dîner au coin du feu : l'âme dans la plus singulière disposition, une tristesse sèche.
— dîné chez Gaudin. Mlle Bod
pas jolie, même laide, l'air doux et assez pensif, — la voix pas mal, mais parle peu. — au dîner n'ai eu aucun mouvement d'esprit. — B est soucieux, changé, et G se bat les flancs pour rire. — Guérin est venu me prendre. — allés tous au café. — sortis.
— Guérin et moi montés au boulevard. — fait une
visite à Thébaut, pas trouvé. Une autre au baron.
— rentré pour lire diverses choses. — couché à minuit
parce que je ne me sens pas bien.
La comédie de Molière sans les valets ressemble à un paysage peint à la Chine. Mais les valets ne sont pas toute la comédie de Molière, comme me le disait G ce matin. Ce ne serait plus alors un paysage peint sans ombre, mais des ombres sans couleur, ce qui n'est ni de la Chine ni d'aucun pays.
samedi,