Page:Barbey d’Aurevilly - Premier Memorandum, 1900.djvu/214

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

velopperai peut-être dans quelque livre ma situation avec cette femme, bon sujet de novella.

— rentré chez moi par une pluie battante. — couché,

mais lu fort longtemps dans mon lit.

10, matin.

levé à dix heures, — raffermi, solide et ne me ressentant plus de l'indisposition d'hier. — choisi des gilets, importante chose. — lu et écrit à bâtons rompus, — puis déjeuné. — puis commencé ce memorandum. j'attends le coiffeur.

Je vais m'habiller et m'en aller voir Mme  De L R qui m'a intimé de venir vendredi. — vais-je la trouver seule ? — je l'espère. Ses cousines, plates personnes de toutes façons, m'ennuient prodigieusement. — il pleut et les nuages sont bas, — un temps spleenétique .

le soir.

je rentre ; une sotte journée ! — excepté pourtant l'heure et demie passée chez Mme  De La Ren.

— mais nous n'étions pas seuls. Les indispensables

cousines