Page:Barbey d’Aurevilly - Premier Memorandum, 1900.djvu/220

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je travaillai assez intensément tout le jour.

— le soir j'allai causer chez Apolline. — soupai à

Corazza parce que je n'avais pas dîné et revins me mettre au lit pour dormir-ce qui ne manque jamais après le souper-de ce sommeil provoqué par la congestion cérébrale et qui ressemble à une attaque momentanée d'apoplexie.

Levé de bonne heure, et travaillé attentivement jusqu'à cinq heures et demie, au coin du feu, n'ayant pris qu'un bouillon sans pain. — dîné avec appétit.

— ai vu G quelques minutes... — L B ce

soir. — causé assez gaîment quoique le fond de mon âme soit en ce moment plus noir que l'enfer.

— L M est venu et est resté jusqu'à cette heure.
— le temps est tout à fait d'hiver, froid et humide.
— voudrais qu'il fût plus laid encore pour m'éviter

de sortir demain comme je l'ai sottement promis à L B. — ma santé est depuis quelque temps excellente quoique je sois surchargé d'embarras de toute nature et dont je ne vois plus le bout. — c'est égal, je ne ploierai pas sous cette bourrasque d'adversité. — je clos le memorandum pour faire mon courrier de demain et lire.

19.

hier, Nada selon la coutume du moment qui me fait