Page:Barbey d’Aurevilly - Premier Memorandum, 1900.djvu/284

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

qui, après s'être admiré le front sur la foi de Gall, empâtent intrépidement la couleur et se rêvent des Murillo, nabots qui ne croient pas même à Dieu et qui se font chrétiens, entre deux orgies, le temps de barbouiller un christ ! — Vacher est venu. — l'ai raillé implacablement tout en me faisant coiffer. Ce garçon attaque désagréablement mes organes ; — les marmitons de Stanislas sont de beaucoup meilleure compagnie que lui. — sorti et remonté le boulevard avec Gaudin. — n'ai vu personne. — dîné d'un appétit furieux. — pris un verre de madère à Corazza. — allé avec Gand jusque chez Kl pour un habit. — revenu et rôdé seul au boulevard et du côté du passage S. — pourquoi cette pente ?

— c'est la disposition qui porte à déchirer la

bandelette de sa blessure, car je ne plierai pas jusqu'à une démarche de rapprochement ; cela est de la destinée maintenant.

écrit ceci l'âme oppressée. — je sors de chez A, Flore où j'ai commandé le plus charmant des bouquets pour la promise de Guérin. — c'est demain l'anniversaire de sa naissance et je dîne avec elle. — je me couche pour lire. — bonsoir .