Page:Barbey d’Aurevilly - Premier Memorandum, 1900.djvu/55

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Très changée. — rentré. — la coupe de l'ennui déborde ce soir ! — pas un jour impuni ! Pas un malheureux jour .

6 octobre 1836.

mieux aujourd'hui que les jours précédents quoique je n'aie pas fermé l'oeil de la nuit. — levé de bonne heure. — reçu une lettre qui me force à partir samedi matin. — écrit un billet à Th. — habillé. — prêt à sortir à une heure, pas auparavant, parce que ces messieurs G et T sont venus. — allé déjeuner au palais-royal. — un temps superbe et chaud, dilatant de souffles printaniers.

cette saison a des caprices charmants et cruels. — déjeuné. — monté jusque chez... — me suis senti une envie irrésistible de dormir et j'ai dormi une demi-heure chez G. — lu ensemble de beaux vers (la mort de Socrate, divin poëme, niveau très élevé, que l'auteur n'a pas repris). — allé chez la Geslin. Fait mes emplettes. — retenu une place à la diligence. — passé, d'habitude, chez la graciosa.

pas trouvée. — rejoint Gaudin chez moi. Dîné. Pris du café et du kirsch-wasser, puis au concert. — j'ai donc échappé par la musique et quelques beaux vers, à cette vie matérielle qui m'a pressé aujourd'hui de toutes parts. — trè