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QUAND TU FUS PARTIE…
I
Hier soir (car ce sera hier soir et non plus aujourd’hui quand tu liras ces lignes tracées avec un cœur plein de toi) ; hier soir, quand tu fus partie, je te suivis longtemps dans ma pensée. Je te vis, passant de toute la vitesse de tes chevaux à travers les champs de colza que j’aime ; — le ciel était criblé d’étoiles qui commençaient à babiller entre elles comme des fées joyeuses, le vent roulait dans les vagues de nacre d’un air pur la senteur du trèfle et des violettes écloses sur la lisière des fossés.