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Page:Barbey d’Aurevilly - Rhythmes oubliés, 1897.djvu/39

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LES ARABESQUES D’UN TAPIS

LES ARABESQUES D’UN TAPIS

I

Quatre mains prirent un fragment de tapis, — d’un tapis inachevé, — tombé depuis bien longtemps de deux autres mains mortes.

II

Et nous vîmes alors se déployer les Arabesques de ce tapis, s’entrelaçant, se redoublant sur un fond sombre, fusée de laines aux couleurs mêlées comme la crinière d’un cheval qui court contre le vent, semis de constellations incompréhensibles qu’une aiguille rêveuse jusqu’à