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Page:Barbey d’Aurevilly - Rhythmes oubliés, 1897.djvu/40

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RHYTHMES OUBLIÉS

la folie avait sablées sur un ciel qui n’existait plus, tant il était noir !

III

La ligne mystérieuse et fantasque courait, se tordait, s’allongeait, se carrait, et prenait toutes les formes d’une géométrie impossible ; et cela nous faisait plus rêver, nous les monteurs de l’hippogriffe, que les plus belles formes de la nature, les types les plus purs et les plus magnifiquement complets.

IV

La pensée attirée, fascinée, courait sur ces Arabesques comme la flamme court sur de la poudre ; mais c’était en vain ! Elle n’y retrouvait pas à dévorer une seule des pensées qui y avaient couru sous l’aiguille distraite ou préoccupée.