Page:Barbey d’Aurevilly - Un prêtre marié, Lemerre, 1881, tome 1.djvu/309

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XIV


C’étaient eux, en effet. Ils étaient à Néhou, venus du matin même, quand la nouvelle de l’accident de Néel y avait été portée par le fils Herpin. À cette nouvelle qui les atteignait presque autant que le vicomte lui-même, Bernardine s’était évanouie. Elle aimait Néel et le regardait toujours comme lié à elle par la promesse, quoiqu’elle sentît bien qu’il ne l’aimait plus.

Doublement malheureuse ce jour-là, l’énergie ne lui était revenue que quand on avait parlé d’aller voir le blessé au Quesnay. Pendant tout le temps du trajet avec son père et le vicomte, cette idée du Quesnay lui faisait plus de mal