Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/147

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En vain autour de toi, jeune encore et sans nom,
Le monstre impur du laid, hurlant comme un dragon,
Déroula ses anneaux et ses replis de fange :

Tu dédaignas ses cris, ses bonds tumultueux,
Et, d’un brodequin d’or foulant son front hideux,
Tu t’élanças vers Dieu comme le grand Archange.