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Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/219

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La Lyre d’airain


 
Quand l’Italie en délire,
L’Allemagne aux blonds cheveux,
Se partagent toutes deux
Les plus beaux fils de la lyre,
Hélas ! Non moins chère aux dieux,
La ténébreuse Angleterre,
Dans son île solitaire,
Ne sent vibrer sous sa main
Qu’un luth aux cordes d’airain.
Ah ! Pour elle Polymnie,
La mère de l’harmonie,
N’a que de rudes accents,