Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/246

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Westminster

 
« Westminster ! Westminster ! Sur cette terre vaine
Suis-je toujours en butte aux clameurs de la haine ?
Avant d’avoir subi le jugement de Dieu
Suis-je au regard des miens toujours digne du feu ?
Hélas ! Mes tristes os languissent dans mes terres,
Mon domaine appartient à des mains étrangères,
Et l’on peut voir un jour les autans furieux,
Enfants désordonnés de l’empire des cieux,
De leurs souffles impurs chasser ma cendre illustre
Et balayer mes os comme les os d’un rustre.

« Westminster ! Westminster ! Au midi de mes jours,