Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/285

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Et qu’à sa douce flamme
Tout cœur dur s’attendrît ;

Et que, moins en colère
Et moins de plis au front,
L’homme à juger son frère
Ne fût plus aussi prompt.

Ô misère ! Misère !
Puisse ce chant austère
Trouver sous plus d’un ciel
Un écho fraternel !

Puisse cet hymne sombre
Susciter en tous lieux
Des avocats sans nombre
Au peuple noir des gueux !

Il faut en ce bas monde
Que les plus belles voix