Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/284

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Et que jamais ne lasse
Le cri de ses douleurs ;

Ô mère de tristesse !
Ces chants sont un miroir
Où l’on pourra te voir
Dans toute ta détresse.

J’ai voulu que devant
Ton image terrible,
L’homme le moins sensible,
Le plus insouciant,

Pût sentir et comprendre
À quels prix redoutés
La providence engendre
Les superbes cités.

J’ai voulu qu’en toute âme
La pitié descendît,