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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/35

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SPALANZANI.
Plait-il ? Rien !… La physique !… Ah ! Monsieur !… La physique !

Il conduit Olympia à un fauteuil et l’y fait asseoir ; puis il sort avec ses invité.

LE CHŒUR, avec un enthousiasme croissant.
Le souper, le souper, le souper nous attend !
Non, aucun hôte vraiment,
Ne reçoit plus richement !

Scène X

HOFFMANN, OLYMPIA.
HOFFMANN.
Ils se sont éloignés !… Enfin !… Ah ! je respire !…
Seuls ! seuls tous deux !

S’approchant d’Olympia.

Seuls ! seuls tous deux ! Que j’ai de choses à te dire,
O mon Olympia !… Laisse-moi t’admirer !…
De ton regard charmant, laisse-moi m’enivrer !

Il touche légèrement l’épaule d’Olympia.

OLYMPIA.
Oui.
HOFFMANN.
Oui. N’est-ce pas un rêve enfanté par la fièvre ?
J’ai cru voir un soupir s’échapper de ta lèvre !…

Il touche de nouveau l’épaule d’Olympia.

OLYMPIA.
Oui.