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CRESPEL.
Personne, tu m’entends ! (Frantz ne répond pas : Crespel reprend d’une voix de stentor.) Tu m’entends ?…
FRANTZ, de même.
Eh ! oui ! Monsieur !… je ne suis pas sourd !
CRESPEL.
Je m’en aperçois. Ainsi, c’est convenu, n’est-ce pas ?
FRANTZ.
Je l’ignore, Monsieur ! j’étais sorti.
CRESPEL, furieux.
Que le diable t’emporte !…
FRANTZ.
Oui, Monsieur, à double tour.
Crespel hausse les épaules et sort.
Scène V
FRANTZ, seul.
Eh bien ! qu’est-ce qu’il a ? qu’est-ce qu’il a ?… Mon Dieu ! que ces maîtres sont exigeants !… Il n’y a jamais moyen de les contenter.
COUPLETS.
- Jour et nuit, je me mets en quatre,
- Au moindre signe je me tais,
- C’est tout comme si je chantais !…
- Encore non, si je chantais
- De ses mépris il lui faudrait rabattre !
- Je chante seul quelquefois ;
- Mais chanter n’est pas commode !…
- Tra la la ! Tra la la !